Dasein de Chongyan Liu pour la nuit Blanche 2025
L’oeuvre Dasein de l’artiste Chongyan Liu le 7 juin à la Mairie du 11e arrondissement de Paris à l’occasion de la nuit Blanche 2025
Artiste : Chongyan Liu
Dasein pour le festival Panorama
L’œuvre Dasein est présentée à la Nuit Blanche 2025. Elle est aussi exposée au Fresnoy dans Panorama 2025.
Dans cette installation, les spectateurs se tiennent entre deux grands écrans. Ces écrans sont disposés face à face.Ainsi, deux projections créent un dialogue visuel. Chaque écran montre un paysage animé : un porte-avions, puis un tsunami.
Ces deux entités interagissent. L’un semble chasser l’autre grâce à un effet de transfert d’image entre les écrans. En parallèle, le son structure une boucle temporelle. Il accompagne l’évolution continue des paysages. Ce dispositif immersif crée plusieurs lignes temporelles.Il reflète les phases de transformation sociale dans les systèmes politiques et économiques. L’installation s’inspire d’événements historiques.Elle évoque notamment l’après-guerre et la Guerre froide. Elle met en lumière des enchaînements de causes et d’effets. Ces réactions en chaîne affectent des échelles régionales comme mondiales.
Informations :
Date : Le 7 juin 2025
Heure : à partir de 19h
Lieu : Salle des fêtes de la mairie du 11e arrondissement, place Léon Blum, Paris.
Dasein : Une installation immersive sur les dynamiques du pouvoir
Cette installation immersive explore les tensions entre pouvoir structuré et forces collectives incontrôlées à travers une métaphore de l’eau. Un océan en 3D, divisé entre deux écrans, met en scène un porte-avions – symbole d’autorité militaire et d’organisation étatique – poursuivi par un tsunami, image d’une force brute et chaotique. Les spectateurs.rices, placés.es entre ces deux entités, sont immergés.es dans un flux symbolisant les dynamiques socio-politiques contemporaines. Le porte-avions, à la fois entité physique et abstraction stratégique, incarne un ordre orchestré et performant. À l’inverse, le tsunami représente l’inconscient collectif : une masse en mouvement, sans structure ni volonté, mais capable de bouleversements majeurs. Inspirée du proverbe chinois « l’eau peut porter le bateau, mais aussi le renverser », l’œuvre interroge les rapports entre autorité, foule, mémoire historique et déséquilibres politiques. Elle invite à réfléchir aux formes visibles et invisibles de pouvoir qui nous traversent.
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